
jeudi 18 août 2011
H

lundi 15 août 2011
Nationale 7

dimanche 14 août 2011
Béta-bloguant

mercredi 10 août 2011
De la fenêtre d'en haut

mardi 9 août 2011
Art contemporain

dimanche 7 août 2011
Busy Line

samedi 6 août 2011
Soif

vendredi 22 juillet 2011
Comment je n'ai pas rencontré ta mère

jeudi 21 juillet 2011
Dialogue ordinaire

Au Bord

mardi 19 juillet 2011
La Voix

lundi 18 juillet 2011
Mouvement

Le mouvement est défini par la forme du parfum et sa durée. Ainsi, une parfum de forme baroque privilégie la complexité, la puissance, la tenue. Sa complexité accompagne l'évolution et habille les enchaînements. Le parfum est alors perçu comme élaboré, structuré, riche, gras au sens de "plein", et parfois oppressant. À l'inverse, une structure de Cologne privilégie la simplicité, la vigueur et la légèreté — les Colognes ne sont néanmoins pas toutes simples ; la succession rapide des notes qui les composent fait croire que le parfum ne tient pas sur la peau. Cette forme de parfum facile d'accès demande un effort tout particulier d'attention, car sa discrétion réserve de belles surprises.
samedi 16 juillet 2011
La Pluie

jeudi 14 juillet 2011
Vie de chien
samedi 9 juillet 2011
Le Choix

Il/Elle s’appelle Storm. C’est un bébé de 4 mois comme les autres, sauf que ses parents se refusent à dévoiler son sexe. Kathy Witterick, 38 ans, et David Stocker, 39 ans, qui habitent Toronto, sont pour la liberté de choisir son genre, un débat à la mode dans les pays anglo-saxons et qui est en train de contaminer l’Europe. Ils souhaitent que l’entourage de Storm l’aborde sans être aveuglé par les préjugés liés au masculin ou au féminin. « Si vous voulez vraiment connaître quelqu’un, plaide le père, vous ne lui demandez pas ce qu’il a entre les jambes. »Le couple a déjà deux garçons, Jazz et Kio, âgés de 5 et 2 ans. Leurs parents les laissent libres d’avoir les cheveux courts ou longs (ce qu’ils préfèrent) et de choisir leurs vêtements au rayon garçons ou au rayon filles (Jazz a ainsi élu une robe rose). Et c’est aux enfants de répondre à ceux qui demandent leur sexe.Kathy et David, qui sont aussi adeptes de l’école à la maison, reconnaissent que cela demande beaucoup d’énergie de garder le secret du sexe de Storm, mais pour eux, c’est la faute de la société, pas la leur.Un journal a lancé un sondage sur le sujet et plus de 80 % des répondants pensent que Storm est un garçon. Ils sont plus nombreux encore à désapprouver l’expérience.Laissons le mot de la fin au Dr Ken Zucker, qui dirige le service de l’identité de genre pour enfants du Centre de l’addiction et de la santé mentale de Toronto. Pour lui, le non-choix des parents est déjà un choix, et un choix qui peut avoir des conséquences pour l’enfant.Renée Carton - Quotidien du médecin
Mais revenons à Christiane. Dans les années 70, Christiane avait une très forte connotation campagnarde, chez nous. Les choses sont beaucoup plus diffuses aujourd'hui, parce que les individus sont plus "mobiles" : "être de quelque part" a perdu presque tout sens, désormais. Mais, alors, pour une jeune femme qui avait la province en horreur, ces catégories étaient tout à fait sensibles. L'amusant, dans cette petite histoire, est le tour bathmologique qu'elle prend, comme presque toujours lorsqu'il est question de goût. Se débarrassant de l'encombrante Christiane, cette "plouc", Christine ne sait pas qu'elle abandonne un prénom autrement plus aristocratique que celui qu'elle veut endosser. Elle ne le sait pas parce qu'elle est assez cultivée pour sentir que Christiane est "paysan", mais pas assez cultivée pour sentir que Christine est "petit-bourgeois", encore moins pour comprendre que Christiane est aristocratique. L'apprentie-citadine embrasse la cause petite-bourgeoise (vulgaire) en voulant fuir la cause paysanne et prolétarienne (vulgaire). Mais l'on sait bien que l'aristocratie a souvent plus de rapports avec la paysannerie qu'avec la bourgeoisie. Encore un tour dans la spirale bathmologique et notre Christine reprendra peut-être son beau prénom de Christiane. Les vulgarités se déplacent, et les fuir revient souvent à en provoquer le retour imprévu. Rien n'est plus mobile que ces signes qui permettent aux humains de se rassembler ou de se séparer, et en tout cas de se reconnaître.
vendredi 8 juillet 2011
Notes

Lilas : alcool phényléthylique, héliotropine, indole, clous de girofle (essence)
mercredi 29 juin 2011
Narines

samedi 18 juin 2011
Cortoshima

dimanche 29 mai 2011
jeudi 5 mai 2011
Dialogue avec une machine (2)
dimanche 1 mai 2011
Tourisme à balles réelles

Comme j'appartiens au monde vilain des méchants ricaneurs, je ne peux m'empêcher de vous recopier ce billet que je trouve particulièrement réussi et justifié. Mêlez-vous de vos oignons, petits cons de blogueurs, et arrêtez un instant de vous prendre pour des humains, car vous n'en avez plus que les papiers d'identité. Vous n'êtes plus que des touristes sous écran total sédentarisés par l'instant, que vous prenez pour votre instinct.
Le tourisme à balles réelles a rattrapé Modernœud
« Nous ne sommes pas venus ici pour couvrir une guerre, nous voulions juste voir une révolution, comme celle en Tunisie »
Une révolution en trois D et en temps réel, voilà ce qui leur semblait fun, furieusement peuple-en-lutte, à nos jeunes modernœuds hexagonaux. Les sables de la Libye en direct live, c'était quand même autre chose que de jouer à insurrection-sur-blog tous les jours à heures fixes depuis sa petite piaule d'étudiant, non ? Là, on allait faire dans le tourisme de l'extrême, l'Ushuaïa à balles réelles. Et en plus, on ne risquerait rien, puisqu'on est les gentils. Et que, comme il a été pleurniché ensuite, “ on était juste là pour voir, M'sieur, c'est trop injuste à la fin, ces blockbusters qui massacrent même les spectateurs ! »Ce n'est pas injuste, c'est bien fait. Je reconnais que pour apprendre que l'eau mouille, que la guerre tue et que la bonne conscience n'est pas un gilet en kevlar la leçon est cher payée – mais c'est bien fait tout de même. Je ne vois pas pourquoi la connerie satisfaite et ostentatoire devrait toujours rester impunie. L'avalanche du skieur hors-piste, l'arraisonnement pirate du caboteur en eaux somaliennes ou la balle perdue pour le warrio-touriste, c'est du pareil au même : bien fait.Le seul bémol c'est la souffrance que l'on imagine chez les braves gens qui ont enfanté ce crétin et qui, eux, sont peut-être tout à fait normaux – et donc dans l'incapacité de comprendre ce qui a bien pu se produire pour que leur petit garçon, d'une belle gravité rieuse autrefois, se transforme un sale jour en ce cyborg progressiste, enragé de rédemption introuvable. Ils pourront toujours se dire qu'aux rescapés indemnes de ce war tour il reste encore un espoir collectif, ainsi que le signale L'Express.fr en guise de conclusion : « Après avoir financé leur voyage en Libye sur leurs propres deniers, ils espèrent pouvoir vendre leurs reportages à leur retour en France. »Je crains que la consolation ne leur soit maigre, mais enfin : pendant le travail du deuil, les affaires continuent, le show goes on – et tournent, tournent les révolutions en dolby.
mercredi 27 avril 2011
Consolation

samedi 23 avril 2011
Dialogue avec une machine

— Vous avez raison.
mercredi 6 avril 2011
Et si on parlait un peu de Cioran ?
