mercredi 29 juin 2011

Narines


Un ami a réalisé une estampe numérique qui représente "une statue de la Liberté" (d'après le tableau de Delacroix). Son personnage a l'air de chanter, mais il me précise qu'elle ne chante pas un leader.

Décidément, cette Nathalie Dessay me sort par les trous de nez !

Écoutant tout à l'heure quelques contrepoints de l'Art de la fugue, par Jordi Savall, j'ai été surpris de constater que j'étais légèrement déçu. Ce qui a longtemps été ma version préférée m'a semblé un peu mou et manquer de verticalité. C'est tout de même très beau.

En parlant de trous de nez, j'ai les narines en pente. — Et tes d'sous d'bras, ils sont en pente, aussi ?

J'ai regardé une petite vidéo où l'on voit Laure Adler se confondre en excuses, la larme à l'œil, envers Anne Sinclair, revenue en France avec son mari. Que cette femme est moche (je parle de Laure Adler, bien sûr) ! Moche à tous les sens du terme. On voit tellement qu'elle est morte de trouille, la pauvre, alors que les "journalistes" présents parlent, bien entendu, d'un acte "très beau, très courageux"… Que ces gens sont donc pitoyables ! Laure Adler est tout de même u"n cas. Je me rappelle une lointaine époque, où France-Culture était encore une radio culturelle, et où j'avais entendu son mari (étaient-ils déjà mariés, alors, je n'en ai aucune idée), Alain Veinstein, parler d'elle (lui "passant l'antenne") en disant : « (…) la très belle Laure Adler ». Qu'on puisse trouver cette femme belle m'a toujours paru très étonnant, et même inconcevable. En tout cas, dans la vidéo dont je parle, je trouve qu'on la voyait parfaitement "telle qu'en elle-même".

J'ai toujours été jaloux de mes camarades qui, à la piscine, pouvaient faire cette figure qui consiste à réaliser une sorte de looping sous l'eau en profitant de l'impulsion donnée par les jambes, afin de repartir pour une nouvelle longueur sans perdre un temps précieux. À chaque fois que j'ai tenté la chose, j'ai bu la tasse, et pas qu'un peu.

Le clavecin pour l'Art de la fugue, évidemment, c'est très bien, seulement on ne comprend à peu près plus rien aux contrepoints, ce qui est tout de même gênant dans une telle œuvre. Le quatuor à cordes est sans doute le meilleur compromis, mais quand-même, un quatuor à cordes pour l'Art de la fugue, ça me gêne un peu. Finalement, le mieux est encore… le piano.

Nathalie Dessay n'aime pas les opéras chiants, et s'ennuie à Tristan, et veut dépoussiérer le répertoire, etc. En plus c'est une maman qui veut être présente. Après, dans l'air des clochettes, c'est vrai qu'on va dire qu'elle est assez bonne, quoi. Et puis, allez, elle est tout à fait du genre à chanter des leader

samedi 18 juin 2011

Cortoshima


« Le solitaire dans l'île du rêve » Tel est le nom qui a été choisi pour l'île que le Japon offrit à Alfred Cortot. Imagine-t-on un autre pays au monde capable de faire une chose pareille : offrir une île à un pianiste ? Et quel pianiste… Les Japonais ont bon goût. Là-bas, Maurizio Pollini, Martha Argerich et Keith Jarrett sont reçus comme des demi-dieux.