jeudi 27 mars 2014

Vol 777 pour Tulle gras


Hollande est con comme une bite et comme ça commence à se savoir un peu partout dans le monde, il va falloir qu'on se trouve une sacrée excuse, nous autres les Français, pour avoir été ceux qui ont élu un couillon pareil. 

Alors quoi, 2012 était une année trissextile, Vénus était mal aligné avec le trou de balle de Lazlo Carreidas, c'est la faute à Sarko (ce qui n'est pas complètement faux), François Hollande est le nom de code d'un alien envoyé par des extra-terrestres fin de race qui veulent se débarrasser de la Terre une bonne fois pour toutes, ou bien c'est un coup génial de Chouchou de Bordeaux, le héros de Guilaine Depis qui joue son dernier bulletin avant la troisième mi-temps ? Difficile de trancher. Peut-être qu'il faut additionner toutes ces hypothèses et les diviser par zéro pour obtenir la vérité ?

Franchement, on a fait très fort. En perte de vitesse à peu près dans tous les domaines, la France se devait de trouver quelque chose pour se faire remarquer. Je ne sais pas quel est le publicitaire qui a eu l'idée, mais sûr, c'est un génie. Poutine, Obama, Merkel, Assad, Tamim ben Hamad Al Thani, la reine d'Angleterre, depuis qu'Hollande est président, c'est zéro plus zéro moins zéro ! Ils font leur travail, oui, plus ou moins bien, oui, d'accord, ils président, ils dirigent, ils sont sur le trône, mais enfin c'est la routine, c'est le quotidien du pouvoir, c'est le train-train habituel à mourir d'ennui ! Depuis de Gaulle, on était minable question politique, les autres faisaient semblant de continuer à jouer avec nous, mais on voyait bien que c'était pour qu'on se mette pas à pleurnicher, mettre de la morve partout. Quand-même : Vercingétorix, Louis XIV, Napoléon, on avait une réputation à défendre, mais on commençait salement à voir les poutres et soupentes de la République mitée, rachetée pans par pans par le Quatar et les Chinois.

Et c'est là qu'on a eu cette idée géniale ! Ils se sont tous tirés, l'air de rien, comme aspirés par le trou du souffleur, et un seul couillon est resté sur scène, Caramel Ier, dit François le Dernier. Sarkozy a fait semblant de vouloir le poste, il a trépigné un peu, juste histoire que l'autre ait envie aussi, et hop, le tour était joué. Puisqu'on n'avait personne de bon, autant choisir le plus mauvais, c'était un bon calcul. Assez de médiocrité, assez de faux fuyants, assez de coups de frein dans la descente, autant accélérer un bon coup avant de s'emplâtrer. Au moins, ç'aura un peu d'allure ! On avait eu de Funès et Bourvil, on peut bien se permettre Caramel Ier !