dimanche 26 novembre 2017

Le risque d'être compris


Il nous arrive de lire des statuts Facebook (par exemple) auxquels on ne comprend rien, mais quand je dis rien c'est rien, zéro, nada, rien de rien, absolument 0%. Alors on se sent libéré des attaches humaines, sociales, historiques, et la folie douce qui nous habite alors est comme un baume sur les plaies toujours à vif causées par le monde qui nous enserre dans sa gangue et dans sa langue.

J'aimerais, si j'en étais capable, écrire des choses que personne, absolument personne, ne risque de comprendre.


— Mais rassure-toi, mon grand, c'est ce que tu fais toute la journée, toute la semaine, toute l'année !