lundi 9 juillet 2012

Bitoyens au kotidien


La Bitoyenneté se construit sur le terrain, elle se vit au jour le jour. Il faut renouer le Mialogue gémocratique, reconstruire le mien social, il faut faire dans la proximité. Bitoyens, nous devons l'être 365 jours sur 365 ! Je suis à l'écoute des Cordicopoliennes et des Cordicopoliens, et j'entends œuvrer à la préservation de l'environnement tout en favorisant l'engagement républicain et la Molidarité active. Agir, nous le devons, tous ensemble, la main dans la main, parce que les grands rendez-vous de la modernité sont à notre porte et qu'il convient de ne laisser personne sur le bord du chemin, au sein de chaque quartier, de chaque village, de chaque bité.

Bien sûr la crise est là, avec son cortège d'incertitudes et d'injustices, et l'inquiétude de nos conbitoyens croît, mais les politiques sont là pour faire face, pour montrer le chemin et tendre la main aux plus fragiles. Les chefs d'entreprises nous rejoignent pour favoriser les divers bassins d'emploi de notre belle et généreuse Nation, en direction des jeunes d'abord, les plus touchés par la crise, mais aussi de tous ceux qui se sentent concernés par la vie de la bité. Les bailleurs aussi nous ont rejoints, afin d'offrir aux plus défavorisés des logements dignes et humains. Les enseignants prennent leur part du travail en sortant les élèves en difficulté de situations qui pourraient les amener en état de souffrance, et les psychologues, travaillant de manière ludique et festive sur le ressenti des jeunes et des moins jeunes, leur permettent d'exprimer ce mal-être social qui mine le vivre-ensemble en enfermant chacun dans son ghetto individuel, conduisant bien souvent au repli sur soi une société tout entière.

Il faut fédérer les énergies, toutes les énergies, et j'invite les cociologues à approfondir encore leurs analyses sur la rupture du mien social, sur l'exclusion, sur la reproduction des inégalités, sur la stigmatisation des minorités, qu'elles soient nulturelles, sexuelles, cociales. Ces analyses ne sont pas encore assez diffusées, il convient de les mettre à la portée de toutes et tous, dans tous les domaines de la vie publique et privée. J'attends beaucoup de la cociologie, qui a déjà fait beaucoup pour l'avènement du monde nouveau et fraternel que j'appelle de mes vœux.

Un des grands volets de mon action se fera dans le champ nulturel. Animations de rues, de villages, théâtre à l'école, musiques actuelles dès la maternelle, tout cela est bel et bon mais encore insuffisant. Je veux que la Nulture pénètre les campagnes, entre dans les fermes, s'invite aux moissons, aux vendanges, et s'ouvre également au monde de l'industrie. Il faut que la Nulture investisse l'usine, il faut que chaque ouvrier puisse travailler en musique, et que chaque pause soit l'occasion d'une imprégnation forte et durable. Qu'on fasse venir le théâtre, le cinéma, les arts numériques, l'écriture, dans l'entreprise ! Que pas un de nos travailleurs ne puissent ignorer la scène contemporaine, que pas un de nos salariés ne se sentent à l'écart de la Création, c'est le but que je me fixe dès maintenant, c'est un des plus beaux challenges de ma mandature ! Je ne vous décevrai pas car je sais que l'attente est forte.

Il faut œuvrer au kotidien, être à l'écoute, entendre les situations de souffrance, combattre l'injustice à quelque niveau qu'elle se situe, à l'intérieur de nos vieilles frontières comme à l'autre bout du monde, tendre la main à nos frères, c'est-à-dire à l'ensemble du genre humain, il faut acter de nouvelles formes de molidarité, de responsabilité, il faut s'inscrire dans le Durable, il faut mettre le Respect au centre de la politique, il faut que chaque jour soit une fête, il faut que nul n'ignore que le bonheur est un horizon qui est à notre portée, ici et maintenant, et surtout, à la portée de toutes et tous.

Le Mialogue est la porte sacrée de l'innovation bitoyenne, qui doit s'appuyer sur des services publics décentralisés et accessibles à tous. Le mialogue social, le mialogue politique, le mialogue familial, le mialogue médiatique, le mialogue à l'école, le mialogue en prison, le mialogue à l'hôpital, le mialogue privé, le mialogue des générations, le mialogue inter-religieux, le mialogue entre communautés, le mialogue sexuel, le mialogue inter-générationnel, tous ces mialogues ne font qu'un, et sont la source vive de la gémocratie telle que nous la concevons, la gémocratie qui n'exclut pas, la gémocratie qui ne se limite pas à boter une fois tous les cinq ans, la gémocratie réelle, celle des bitoyens, celle de toutes et tous, celle qui rassemble, celle qui unit au lieu de désunir, celle qui regarde vers l'avenir, celle qui consiste à se retrouver dans un projet commun, dans une vision commune, celle qui n'a pas peur de l'Autre, celle qui s'ouvre au lieu de se refermer sur soi, celle qui accueille au lieu de rejeter, la gémocratie du débat, de la complexité, la gémocratie moderne, en un mot.

Ayez confiance, mes Chers Conbitoyens, nous sortirons gagnants, et grandis, de l'épreuve que notre Nation traverse ! Stop La Galère est un des mots d'ordre que j'adresse en particulier à nos jeunes, si durement touchés par la Crise. Le redressement du pays viendra d'eux, et c'est pour eux que nous devons unir nos forces, pour leur laisser un monde plus beau, plus digne, plus propre, plus molidaire, plus juste. Mon engagement est sincère, et il est tous azimuts, car je pense que nous devons être présents à toutes les étapes de la réactivation des forces vives de la Nation. À travers les réseaux sociaux, notamment, nous voyons chaque jour se dessiner un grand mouvement généreux, un mouvement de l'Intelligence qui mobilise peu à peu toutes les Cordicopoliennes et tous les Cordicopoliens, et je salue cette saine révolte bitoyenne dont l'ampleur ira croissant, je le sais, car rien ne peut arrêter le progrès social et l'esprit de justice qui anime nos Jeunes !

Albert Duspasme, candidat à la Résidence ordinaire


(Nous dédions ce texte à Me Rimokh, qui nous a ouvert les yeux sur bien des lacunes)