Une vieille poésie retrouvée par hasard, intitulée La chambre, sans doute écrite dans la chambre d'hôpital de ma mère, en 2003.
Nous sommes intouchables
Nous sommes invisibles.
Les perdus de l'après-midi,
Les oubliés de silence.
À l'heure dite, on ne viendra pas
La chambre leur fait peur
Par ici on demeure.