J'avais réglé l'appareil, avant d'entrer dans l'eau chaude, pour qu'il joue le quintette pour clarinette de Brahms. Je ne sais pas ce qui a contrarié la machine, mais après l'adagio (2e mouvement du quintette, qui en compte quatre) j'eus la surprise d'entendre le premier mouvement du quatuor américain de Dvorak. Mais l'étonnement vint surtout du fait que j'entendis la phrase d'alto avec un immense soulagement. Les machines (ou la chance) savent souvent mieux que nous ce que nous avons envie d'entendre. D'ailleurs, au moment où j'écris ces lignes, pour lesquelles il me semblait indispensable d'entendre le début du quatuor de Dvorak, la radio me propose La Rondine, de Puccini. Je ne puis que m'incliner devant tant d'à propos. « Je demeurerai tel que je suis, car l'or ne pourra m'apporter le bonheur. »