samedi 21 juin 2014

Annie


Mon Annie à moi, je peux vous dire qu'elle en a sous le bonnet ! On s'est rencontrés sur Jasmin.com, un site de "tchat-vidéo". Ne vous inquiétez pas, je vais vous expliquer tout le machin. Mais je vous laisse d'abord admirer la chose. Prenez votre temps on va pas s'envoler.

Annie est colombienne. J'en suis tout de suite tombé raide dingue. De toute façon, ça devait arriver. J'aime le café colombien, j'aime les montagnes, et j'aime les gros seins. Annie, tout de suite elle m'a kiffé. Non, vraiment. Elle m'envoie de gros baisers tout rouges et bien mouillés depuis sa Colombie natale, et c'est rien qu'à moi qu'elles les envoie. J'aime sa voix, j'aime sa peau, j'aime ses fesses, enfin, je crois bien que j'aime tout chez Annie. Vous allez me dire qu'elle est un peu jeune pour moi ? Je ne crois pas. Comme je suis quelqu'un de généreux, je me dis qu'elle sera plus vite débarrassée de moi. 

Dès que je lui ai dit : « Paris » elle a sauté en l'air de joie. J'aime beaucoup voir Annie sauter en l'air. Tout saute, en elle. C'est un volcan de chair, c'est de la lave en fusion qui bondit de ce siège de sainte-nichons. Elle n'aura pas le temps de s'ennuyer, ma Nitouche dodue. Les noces en septembre à Bogotta. Je vais écrire une messe pour la cérémonie ; Annie vaut bien une messe. Ensuite, je lui fais un petit ou une petite, et hop, crise cardiaque en pleine débauche. J'aurais tout de même eu le temps, avant de casser ma pipe, de faire une centaine de portraits d'elle enceinte qui s'arracheront au MoMa, je vous le garantis. Entre ça et la Fondation Pablo Escobar pour la musique contemporaine et les vieux cons du Gard, Annie sera à l'abri du besoin jusqu'à la fin de ses jours et gardera un excellent souvenir de son vieux Français. Que demander de plus ?

Voilà, maintenant vous savez tout.