J'ai vu tout à l'heure que Philippe Cassard m'avait ôté de ses amitiés facebookiennes. Je ne peux pas dire que j'en sois surpris, ni attristé. Un homme qui "admire" François Hollande ne peut pas m'être indispensable ou, s'il l'est, c'est à son corps défendant. J'étais en train, dans mon bain, d'écouter son émission Notes du traducteur, toujours passionnante émission d'ailleurs, au cours de laquelle, aujourd'hui, il a parlé de cinq livres ayant paru récemment. Après un livre d'entretiens de Jonathan Cott avec Bernstein, comme il diffuse la Cinquième de Sibelius, je me dis qu'il va en profiter pour faire la transition avec le livre de Richard Millet sur le compositeur. Hélas… Un Cassard ne parle pas d'un Millet ! Prononcer son nom, même, serait certainement pour lui une souffrance intolérable. À la place il a dit beaucoup de mal d'un livre de Jean-Michel Molkou que je vais m'empresser de lire, avec avidité, comme j'avais lu le premier tome de ses Grands Violonistes.