Parmi toutes les causes du déclin de l’activité du centre ville de Rumilly, les difficultés de l’activité commerciale comptent pour beaucoup. Et un pan important du dispositif « Action Cœur de Ville » comprenant plusieurs actions lui sont consacrées.
Parmi celles-ci la redéfinition du « linéaire commercial », c’est-à-dire la longueur de vitrines en rez-de-chaussée. En principe, pour une ville de la taille de Rumilly, il devrait se situer entre 360 et 550 mètres. En fait, il atteint parfois 1 200 mètres, même si nombre de vitrines restent vides. Une situation qui s’explique, en partie, par l’interdiction de « murer » les anciennes vitrines pour transformer des boutiques en appartements.
Un nouveau plan prévoit le retrait du linéaire commercial de la rue Filaterie et du nord de la rue Montpelaz. Deux secteurs où les anciens locaux commerciaux pourraient être transformés en logements, même si « rien n’interdit à une activité commerciale ou de services avec accueil du public de s’y maintenir ».
Autre initiative pour tenter une redynamisation du commerce de proximité, l’implantation d’une pépinière commerciale, avec l’appui de la CCI Haute-Savoie et son dispositif « La Boite à Commerce, (R)éveiller le Commerce de Proximité ».
Il s’agit de permettre à un créateur, un porteur de projet, de tester son activité à moindre coût, tout en bénéficiant d’un accompagnement personnalisé. Cette pépinière pourrait être implantée dans un des locaux commerciaux du « Forum », en peine de candidats, sur le site de l’ancien hôpital.
Pour accompagner ces projets, depuis la dissolution de l’UCRA (Union des commerçants de Rumilly et l’Albanais), c’est le Comité d’action économique qui a pris le relais. Avec des missions bien ciblées : mettre en œuvre un projet « commerce » pour Rumilly avec les associations représentatives, redynamiser le centre-ville et renforcer son attractivité, maintenir, développer et valoriser l’activité commerciale. Notamment en développant un plan de communication digitale destiné à améliorer l’attractivité des commerces.
Parallèlement, un programme d’aides directes au commerce de centre-ville est déroulé, dans un cadre de cofinancement du soutien aux TPE-PME initié par la Région Auvergne Rhône-Alpes.
« Pour cela, la commune a mis en place un dispositif d’aides directes au commerce de centre-ville qui permet d’apporter une aide financière déterminante dans les projets, en privilégiant ceux pérennes et d’envergure, et faisant partie des linéaires commerciaux à préserver en priorité ». Déjà trois demandes ont été déposées et ce dispositif s’étendra jusqu’au 31 décembre 2021.
Charles Robin, dans l'Essor savoyard
C'est la langue de ce Charles Robin et de ses semblables qui a assassiné Rumilly, et tant de villes en France. Ils ont défiguré le pays, ces salauds ! Il faudrait leur couper la langue.