vendredi 31 août 2012

Du Tragique en société post-historique


« Il y a quelque chose de tragique chez Georges. »

« Un blog sans commentaires, c'est comme un koala sans catapulte : c'est mignon, mais ça sert à rien. »

« Les seuls visiteurs qui vont encore chez Georges, à part moi bien entendu, viennent pour les poils et pour voir s'il a rouvert les commentaires. »


En trois interventions, on a fait le tour de la question. Voilà, c'est exactement ça, la bloge. Champs d'épandage, comme dirait l'autre. 

Le pauvre "Fredi Maque", tragiquement dérangé et dépourvu de la plus petite trace d'humour, s'interroge gravement sur le tragique de Georges. (Celui-là est vraiment pathétique.) Le triste et fade imbécile de Jacques Etienne lâche sa vérité du jour, frappée au coin du bon sens le plus exaltant. La Trogne à pseudos accrochée à mes basques depuis des lustres qui a décidé de se faire remarquer par sa prose au 16e degré vient faire son petit numéro quotidien. Le théâtre est plein, ne manquent plus que les guest stars Dorham et Suzon pour qu'on puisse servir les apéros et se branler dans les rideaux. Et les journées passent, et les saisons… Quand ils seront dans leurs fauteuils roulants, à se faire donner le yaourt par l'aide-soignante malienne qui refusera de changer leur couche pisseuse pour la troisième fois de la journée, ils lui réclameront peut-être qu'elle "ouvre les commentaires" comme d'autres demandent à leurs amantes lasses qu'elles ouvrent les jambes. De toute manière, la tortionnaire en blouse blanche n'entendra pas, car elle aura des écouteurs plantés dans ses oreilles percées et sales. Ah ils peuvent bien se foutre de la gueule des soixante-huitards gâteux, tiens. 

Un grand merci à Didier Goux, qui souffle inlassablement sur les braises toujours ressuscitées de la bêtise.