vendredi 24 septembre 2010

Éthique de la toison pure


Les poils de tes aisselles répondant à ta chatte
Ouvrent en me souriant deux puits supplémentaires
Tu miaules en t'écartant lorsque je te colmate
Offrant à mon plaisir tes forêts spéculaires

Dehors c'est le blocus du bonheur asexué
Les filles à nombril défilent sans m'exciter
Elles roulent des fesses mais ne savent pas plaire
On ne croise dans les rues que putes velléitaires

Mon amie toisonnée tu bafoues le programme
Qui voulait que tu sois totalement nickelée
Afin que jamais plus on ne te veuille niquer
Même si tu criais que tu brûles dans les flammes

Dehors souffle en tornade l'époque qui commence
Le bruit que tu entends ce sont ses doléances
Les cris que tu perçois sont des cris de vengeance
L'humanité entière bout dans son innocence

Triple pilosité rayonnante et propice
Souveraines broderies que tu viens exhiber
Que j'embrasse sans fin avant de te courber
Pressé de dévoiler tes plus beaux orifices

Et dehors l'ennemi cuit dans ses sucreries
Il a tout effacé derrière ses vacheries
La ville est maintenant soigneusement contrôlée
Tout espoir s'est enfui de cet Espace Bébé

(…)

Je savais que je pouvais compter sur Muray.