jeudi 8 octobre 2009

L'Histoire avec

Mon histoire avec R. V. S. B. AS. L. A. M. A. l'A. S. A. T. C. E. C. M. A. A. A. C. M. F. C. I. C. E.

(Je n'y avais jamais pensé. Faire l'effort de se rappeler toutes les filles avec lesquelles on a eu une "aventure", une "histoire". Pas facile. Je suis certain d'en oublier quelques unes, mais peu importe. L'idée est de faire passer un fil entre tous ces noms, de les relier pour voir si cela raconte quelque chose. Je suis étonné de m'apercevoir que certains étaient enfouis très profond, qu'il m'a fallu du temps (et de la chance) pour en retrouver la trace. C'est le fil du temps qui se déroule, avec ses nœuds et ses fourches, un fil toujours prêt à rompre.)

Variations ? Rondo ? Forme sonate ? Passacaille ? Fugue ?

(Comment le savoir, avant le terme ? Est-on le sujet, (le) thème, ou (le) contre-sujet, (l')objet, a-t-on aux femmes un rapport ternaire, binaire, composé, irrationnel, harmonique, contrapuntique, inharmonique, diatonique, chromatique, tonal, modal ? Est-on en situation de relatif mineur, ou de dominante ? Quelle sorte de modulation choisit-on dans les moments de crise ? Existe-t-il une constante dans la manière de faire l'amour de (avec) ces femmes ? Dirige-t-on (est-on dirigé) avec une baguette, ou à mains nues ? Lesquelles étaient de la petite harmonie, lesquelles des cordes, lesquelles des cuivres, lesquelles des percussions ? Lesquelles jouaient faux ? Lesquelles sonnaient bien ? Quel était le mouvement général : allegro vivace, andantino, adagio, grave ? Les principales cadences étaient-elles parfaites, imparfaites, rompues, évitées, plagales ? Qu'ont-elles fait des notes étrangères ? Comment a-t-on ornementé ? Commençait-on les trilles par en-dessus, par en-dessous, par la note réelle ? Quel registre a-t-on privilégié ? Jouissaient-elles en voix de poitrine, en voix de tête ? Lesquelles utilisaient une sourdine ? Combien de points d'orgue, combien de points d'arrêt ? Avons-nous abusé du rubato ?)