Reconnaître le monde tel qu'il est, sans illusion ni désir de l'expliquer, en parcourir paisiblement quelques chemins, je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant.
L’inflexion des voix chères qui se sont tues courbe le rythme de mes phrases, le modère et le calme. Je laisse faire. Personne ne m'aime et personne ne me comprend.
Une seule rose suffit. J'écoute le son de la cloche qui emplit tout l'espace. Rien de plus.
C'est une chose banale et éphémère, impossible à saisir. La chose telle qu'elle est et ne sera plus.
Quelque chose a eu lieu.