mercredi 25 novembre 2009

Brassica rapa


Il est de notoriété publique que les membres de l’Académie Goncourt priment chaque année un livre, non pas parce qu’il serait «bon», mais en fonction de considérations financières ou de vanité éditoriale, ce qui explique qu’en un peu plus d’un siècle, n’aient été primés que des navets, qui sont, ironie de la chose, à l’image de ces académiciens. Certes, les navets se vendent bien. Mais alors pourquoi ne pas laisser aux représentants des organisations de maraîchers le soin de choisir le plus beau navet ? Ils feraient un meilleur choix que les dix de chez Drouant. Le seul intérêt que la littérature retire de ces mômeries, et qui n’est pas mince, est que l’argent des navets sert à éditer des écrivains qui ne font pas dans la tératologie navetière.

Cette critique du livre de Marie Ndiaye, signée Jean-Gérard Lapacherie, vous pouvez en lire la suite ici, et je vous y invite.