vendredi 19 février 2010

C'était plus fort que lui

Il y avait une fois un blog qui avait mis Georges en lien ! Faut être complètement dingue pour faire une chose pareille, je sais. Surtout que le blog dont je parle avait des références, comme on dit de quelqu'un qu'il a des lectures. Évidemment, quand on voit ça :ça vous pose un blog, tout de suite.

Je comprends parfaitement que "Chez-Georges", au milieu de Lullymallarmébaudelairesaintaugustin, ça la foutait mal onvadir. Heureusement, le mal est réparé, la peste a été éradiquée, la calomniateur éliminé, le bandit mis à l'ombre, l'usurpateur démasqué. Georges à côté de France-Culture, vous imaginez le blasphème ? Georges vomissant sur la couche de Philoctète, Georges pissant sur les notes de Jacques Lacan, vous voyez un peu le tableau ? Les torchons et les serviettes, les gâteaux et les gâteux, le saint Esprit et Barabbas dans le même bouillon, faut pas déconner : sur la Bloge, y a des limites à ne pas franchir. Georges c'est le QHS qu'il lui faut, je l'ai toujours dit. Surtout depuis qu'il s'est lancé dans la chanson.

Les autres, là, les uréacologues, ils sont au moins estampillés MRAP, Digoux et tout ça, ils ont leur brevet de méchants utiles, ils vont avoir bientôt leur Panthéon, leurs librairies, leurs squares, leurs crèches, leurs cantines. Non moi j'dis chaque chose à sa place. Les utiles et les nuisibles. Pas beaucoup de nuisibles sur la Bloge, mais Georges, c'est sûr, en fait partie. Renaud Camus a d'ailleurs été l'un des premiers à l'affirmer.




Il faut vraiment être une esprit malade pour mettre Georges en lien. Pourquoi ai-je écrit "une" esprit malade, va immédiatement me demander Véra, changeant de lunettes avant d'aller se laver les mains au sous-sol ? Je n'en sais rien. Ça doit vouloir dire quelque chose ; on ne sait jamais ! De toute façon, à la manière de Shostakovitch, j'ai décidé en commençant ce message que je ne raturerai plus rien. C'est bien à force de gommer, de barrer, que j'en suis là ! Une esprit malade plein de méchanceté l'affirmerait sans détour, et comme me le rappelait tout à l'heure **** : Moi je suis seul et eux ils sont tous. On ne saurait mieux dire ! Maintenant que j'achève ma vie dans un trou, je vois mieux ce que voulait dire Georges à Louvain. Georges-en-lien ! Comme si l'on pouvait vouloir se l'attacher !

« Pourtant, ce n'est pas là que s'achèvent les "carnets" de cet homme paradoxal. C'était plus fort que lui, il a continué. Mais il nous semble, à nous aussi, que c'est ici que l'on peut s'arrêter. »