jeudi 19 septembre 2013

Connard, Salopard, Imposteur



Imposteur.

Je ne peux que lui donner raison. Imposteur ? Mais oui, bien sûr ! Et comment ! Depuis toujours, j'essaie de le dire, j'essaie de me faire entendre, mais personne ne veut m'écouter, personne ne veut me croire ! Je commençais à désespérer…

Connard.

Ça c'est un peu faible. Connard, moi ? Évidemment, mais enfin pas plus que toi, que vous, qu'eux ! Parfois moins. Oh, évidemment qu'il m'arrive d'être un sacré connard, et je ne me rate presque jamais, quand ça arrive. Non, vraiment, je trouve que "connard", c'est un peu faiblard. 

Salopard.

Salopard, c'est plus intéressant. Ça je vois bien de quoi il s'agit. Et je pourrais en raconter, à ce sujet ! Mais j'ai un problème avec "salopard". Salopard n'est pas le masculin de salope, et je me demande bien de quel mot il est le masculin. Je ne trouve pas. Saloparde n'existe pas, et c'est peut-être dommage. Salaude, c'est encore autre chose, et d'ailleurs je ne crois pas être un salaud. Enfin, il m'arrive de le souhaiter, c'est vrai, mais je n'ai pas assez de force d'âme, il faut bien l'admettre. Chacun met l'accent sur des vices qu'il estime être originaux, ou bénéfiques, d'une manière ou d'une autre, à son personnage. 

Il faut absolument que je creuse le sujet. S'il se laisse faire, l'enflure ! 

Ah, on était bien tranquille, quand les pittbulls en jupons nous traitaient de Bolchévique-tir-au-flanc.