Je m'apprête à acheter et à lire le Camp des saints, de Jean Raspail. Je l'annonce sur ce blog pour qu'on sache bien à quel point Georges est un être immonde, abject, dangereux, vicieux, ignoble, nauséabond, et j'en passe, qu'il conviendrait de rééduquer fermement si l'on se trouvait dans un régime autoritaire et/ou fasciste. Heureusement, comme nous vivons à l'heure de La Très Grande Liberté, comme la société qui est la nôtre est ouverte et tolérante, qu'elle aime l'étranger (et l'étrange) et ce qui ne lui ressemble pas (donc), comme il est aujourd'hui loisible de trouver en librairie tout ce que l'on souhaite lire, et même beaucoup plus, comme les écrivains peuvent désormais écrire comme bon leur semble tout ce qui leur passe par la tête — même des fictions ! —, comme un écrivain de talent n'a aucun mal à trouver un éditeur, même si ce qu'il écrit n'est pas en accord avec les idées politiques de l'éditeur ou avec celles qui dominent à l'époque où il écrit, non seulement je ne risque rien, mais il ne m'étonnerait qu'à moitié de recevoir une invitation à dîner de l'Élysée ou de François Hollande, voire de Christine Angot, afin que j'explique une bonne fois pour toutes à ces augustes personnages comment il faut s'y prendre pour connaître le vrai succès après lequel ils courent en vain, alors que je tente par tous les moyens de m'en préserver. Si l'invitation provient d'Ahmad Jamal, je l'accepte aussi…
Pour l'instant, n'ayant pas encore eu l'occasion de visiter le camp des saints, je me contente du camp des seins.
Pour l'instant, n'ayant pas encore eu l'occasion de visiter le camp des saints, je me contente du camp des seins.