Journal de huit heures, sur France-Musique, ce matin, 15 mars 2009. Premier titre, longuement développé : la mort du chanteur de variétés, Alain Bashung. Il est semble-t-il mort d'un cancer, ce qui arrive chaque jour à ces centaines de Français, ce qui a touché ou touchera chacun d'entre nous, au moins parmi nos proches. France-Musique, chaîne nationale… En principe dédiée à… la musique. Le papier du journaliste est écrit sur un ton hagiographique et solennel, pour un peu on se demande si cet Alain Bashung n'était pas chef de l'État, ou quelque chose comme ça. Mais non, être "chanteur" (précisons : chanteur de chansons), ou bien acteur, aujourd'hui, vous expose à des funérailles nationales. Déjà, à la mort de Serge Gainsbourg, avait-on dû subir ce genre d'obscénités interminables et invraisemblables.
J'imagine (je n'irai pas vérifier) que dans la blogosphère, ça va frémir et sangloter toute la journée, et certainement plus encore.
3 commentaires:
La nuit je mens...je prends des trains à travers la plaine.
wootiosi, snif, sanglot.
Marcel
Qu'est-ce qui vous arrive, Marcel, je ne comprends rien à ce que vous dites ?
On a échappé aux funérailles nationales. Un petit bout de chanson, de chanson de chanteur de variété, pris il y a quelques mois sur un téléphone portable, la gorge irritée, le souffle coupé, le regard bien droit, bien en face...
http://www.youtube.com/watch?v=eT71_noecYU&feature=related
Marcel
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