La médecine moderne est une vieille folle incontinente qui se prend pour votre archevêque.
Des labos (australiens, je crois) ont mis au point un médicament censé lutter contre les risques liés à la vaccination anti-Covid. C'est merveilleux. Il faudra vraiment écrire la généalogie de cette covidiase mondiale, ce qui arrive de plus passionnant à notre monde.
Cette fable est réelle. Elle décrit parfaitement, même si c'est en creux, ce qu'est devenue la médecine.
Un virus arrive. Un virus de plus, parmi des millions. Il provoque une maladie (parmi des milliers) qu'on peut parfaitement soigner — et assez facilement. Mais, de ce traitement, ou de ces traitements, on ne veut pas entendre parler. On décrète donc la mobilisation générale. Sus à l'Ennemi. C'est la Guerre, et elle est mondiale ! Pour se débarrasser de ce virus monstrueux, il faut une bombe nucléaire parfaite. Ce sera Le Vaccin. Ah, mais le Vaccin semble faire des dégâts collatéraux assez importants. Qu'à cela ne tienne, on inventera d'autres molécules capables de pallier ces effets collatéraux. Ces molécules sont produites par les mêmes entreprises pharmaceutiques que celles qui produisent le vaccin. Système parfait. (Ah, ne me faites pas dire que le virus a été créé également par les mêmes… Ce serait trop beau !)
Toute la Covidia del Arte est fondée sur un mensonge originel : « Il n'y a pas de traitements ».
Supprimez cette affirmation mensongère et toute la pièce s'écroule lamentablement — comme le soviétisme s'est écroulé sous le poids du mensonge : c'est la raison pour laquelle ils sont tellement acharnés à "prouver" que les différentes traitements "ne fonctionnent pas". L'édifice est donc très fragile. Et plus un système est fragile, plus il est fondé sur le mensonge, plus il est agressif envers ce qui le conteste.
— Mais prouvez-le, que cette farce était dès l'origine destinée à favoriser LE VACCIN !
— Le prouver ? Avec quoi ? Avec des chiffres, avec des photos volées, avec des aveux, des procès, de l'espionnage ? Alors qu'il suffit de regarder ?
— Mais je ne vois rien. Je ne vois qu'un enchaînement d'éléments plus ou moins fortuits.
— Vous ne voyez rien, c'est un fait.
— On ne peut pas discuter, avec vous.
— Discuter de quoi ? De vous ? De moi ? Aucun intérêt.
…
Le VACCIN, le VACCIN, le VACCIN ! Et moi et moi et moi ! Tous ils en veulent ! C'est le breuvage sacré, c'est la potion magique, c'est l'élixir de jouvence, c'est l'hostie consacrée. François le Dernier s'est même fendu d'une annonce érotico-évangélique, bien sale, bien dégueulasse, comme il sait si bien le faire. C'est son truc, à François, de bien nous faire dessus, mais avec amour. Mais tous ils tirent dans le même sens avec un un art de la symphonie qui ferait se recroqueviller Bruckner ou Sibélius dans leurs tombeaux. Ça c'est de la cantate sacrée ! Quelle concordance océanique, quelle géniale unanimité dans le désir de recevoir (et de faire recevoir) la sainte piquouse ! Quelle divinité fait donc retour parmi nous, que nous aurions snobée un peu trop longtemps, avec ce désir de vengeance bandé comme un arc ? Qu'a-t-elle à nous reprocher exactement ?
La médecine (la nôtre) est-elle faite pour soigner ? Ne répondez pas trop vite à cette question. L'ensemble des molécules pharmaceutiques destinées à traiter est gigantesque. On sait d'autre part qu'une molécule n'a pas une application. Ça ne marche pas comme ça. Les plantes non plus n'ont jamais une seule application. Pourtant, les laboratoires tournent à plein régime. Ils n'ont jamais été aussi importants, aussi puissants, aussi technologiques. Est-ce que le monde va mieux ? Est-ce que les gens, autour de vous, ont l'air d'être en bonne santé ? Regardez-les, dans la rue. Rien n'est caché à qui a des yeux. Tous ces obèses, tous ces handicapés, tous ces allergiques, tous ces diabétiques, tous ces cancéreux, tous ces porteurs de maladies auto-immunes et de maladies dégénératives, et de plus en plus jeunes, ça ne vous questionne pas ? Pourtant, l'hygiène s'est globalement améliorée, depuis des siècles, pourtant nous avons l'eau courante, du chauffage dans nos habitations, des hôpitaux près de chez nous et les disettes ne sont plus qu'un mauvais souvenir. Ne parlons même pas des pharmacies, qui pullulent. Nous avons des spécialistes en toute chose, nous avons des kinésithérapeutes, des cardiologues, des gastro-entérologues, des ophtalmologistes, des pneumologues, des psychiatres, des psychologues, des endocrinologues, des hématologues, des neurologues, des neuropsychiatres, des oncologues, des orthophonistes, des orthodontistes, des orthoptistes, des dentistes, des podologues, des pédiatres, des proctologues, des posturologues, des urologues, des rhumatologues, des radiologues, des gériatres, des vénérologues, des parodontistes, des oto-rhino-laryngologues, des virologues, des épidémiologistes, des généticiens, des réflexologues, des allergologues, des infirmières, des aides-soignantes, des chirurgiens, des urgentistes, des réanimateurs, et j'en oublie. Nous avons même des directeurs d'hôpitaux et des patrons. Notre armada médicale est la plus puissante de tous les temps, et pourtant, la maladie ne s'est jamais aussi bien portée. Et personne ne songe un instant à remettre en question le Dogme, car le Dogme nourrit bien, et même très bien, ses servants. Comme toujours, dans ces cas-là, la consigne est : si ça ne fonctionne pas, c'est qu'il en faut plus.
Pendant ce temps-là, en Afrique, et ailleurs, on balance les doses de vaccin à la mer. Et on soigne… mieux que chez nous.
Comme le dit Didier Raoult depuis des lustres, la médecine pourrait, si elle était sérieuse, se demander comment traiter avec ce dont elle dispose. Les nouvelles molécules sont extrêmement rares et chères à concevoir et à fabriquer, et très souvent, n'ont aucune utilité réelle. On pourrait sans doute diviser par beaucoup plus de cent le nombre de médicaments utiles. Oui, mais alors QUI ferait tourner la machine ?