C'est toujours le petit détail qui nous revient en pleine face, dès qu'on a pris le temps d'observer un être, le petit détail qu'immédiatement on avait aperçu, et dont on comprend qu'il ne pouvait faire autrement que revenir et prendre toute la place, cette place qui avait été occupée par tous les signes qu'émet un corps pour se camoufler et se faire admettre.
C'est comme si tout le personnage, après avoir connu une phase d'expansion, qui semblait devoir être infinie, se rétractait subitement, et se concentrait en un point minuscule, le point de détail, point focal par où il disparaît.
On parle toujours, un peu mécaniquement, de la complexité de l'être humain. Cette complexité existe, mais jamais elle n'empêche ni ne contredit le rudimentaire, le sommaire.