Et si le destin de la France était de vivre en accéléré celui de a Grèce dite "antique" qui a laissé la place à un obscur petit pays, plus ou moins "moderne", vivotant au milieu des ruines de son passé prestigieux et des touristes qui les visitent : la Grèce d'Après. Il y a longtemps que cette Grèce-là ne compte plus, pas plus que ne comptera encore longtemps, la France d''Après" elle-même. En revanche celle d'Avant, à l'instar de ces étoiles mortes mais dont la lumière nous parvient encore des lustres plus tard, a éclairé l'occident de ses idées, de son art, de toute sa culture pendant plus de deux millénaires. Quel plus glorieux destin pour la France d'"Avant", la nôtre, quelle plus belle revanche pour ceux qui la défendent, qu'elle devînt, à son tour, cette France "Antique" – comme la Grèce du même nom – dans laquelle, revenu d'une piteuse, décevante, abrutissante modernité, l'Europe s'abreuverait à nouveau ?
Une certaine
Cassandre, dans un silence assourdissant.