Elle arrive d'un seul coup, la clarté de septembre, elle sort de la gangue encore chaude d'août et nous fait tressaillir car en elle se concentre la belle transparence de mai et l'abîme brûlant de la nuit de glace qui s'avance. C'est une lumière à nulle autre pareille qui vient adoucir un peu le désespoir du jardin délaissé.
Il n'y a qu'une seule note, mais si précise dans sa nuance. Ça vient après le sucre, après l'écrasement, après le long et lourd sommeil dans quoi on s'enfonce jusqu'au sang.