dimanche 1 septembre 2013

Orgasme méditatif anal ou l'autre "non"


Il y a un atelier sur "l’orgasme méditatif anal", qu’est-ce que c’est par exemple ? 

 C’est Christian qui a développé ça, un bisexuel qui poursuit une pratique de développement personnel depuis des années. Il est créateur et l’animateur de l’Institut européen de sexualités contemporaines à Nice, masseur tantrique et sexothérapeute. On se retrouve souvent à Berlin, dans mon lieu, schwelle7. Je trouve que les pratiques anales sont très importantes et éducatives, notamment pour les hommes. D’abord il s’agit de découvrir la prostate qui fait intégralement partie de la sexualité masculine (son massage est également une pratique très utile dans la prévention des cancers). Mais surtout cette pratique questionne les stéréotypes de la masculinité, comme l’idée phallique. Selon moi il n’y a pas de masculin et de féminin, il y a plutôt l’être qui pénètre et l’être qui est pénétré. Même dans les couples du même sexe, on retrouve ces rôles. Chaque homme, surtout s’il se définit hétérosexuel, devrait se faire pénétrer au moins une fois dans sa vie pour se retrouver du point de vue de la «femme». L’atelier de Chris est une occasion pour cela. 

 Vous-même vous animez des ateliers. 

 A Paris, le premier jour, je vais faire un atelier sur la résistance, le refus, le «non». L’enjeu est de comprendre ses propres limites et de les exprimer. D’apprendre les differentes manières de dire «non». Parfois, dans la sexualité, on a décidé de ce qu’on veut et ce que l’on ne veut pas, a priori, mais ces frontières peuvent évoluer très vite. Elles changent avec les gens que l’on rencontre, l’ambiance, etc. L’enjeu est de comprendre ce qu’on aime et ce qu’on n’aime pas, comprendre aussi le décalage entre la perception de soi-même et celle que l’autre peut avoir de nous. Inscription en ligne ou sur place, 30, 31 août et 1er septembre, studios micadanses, 15 rue Geoffroy l’Asnier, 75004 Paris, 100 euros la journée, 210 les trois jours.

Je suis à mon bureau, au Flore. BHL vient de passer, il m'a fait la bise. Il est grand, beau et riche, et alors ? Ce n'est pas une tare, quand-même ! Je suce un glaçon. J'écris sur mon Mac, en direct sur Facebook. C'est génial. J'ai pris un jus d'ananas. J'attends Christine. Ce que je pense de la sodomie ? Qu'il ne faut pas en abuser, tout de même, je n'ai pas envie de devenir incontinente. Il fait beau, il fait chaud, Paris est une ville merveilleuse, je fais un métier formidable. Je me suis encore couchée trop tard hier-soir, mais on a passé une soirée formidable, avec Arielle, Yannick, Gabriel, et quelques autres dont j'ai oublié les noms. Mais ils étaient tous beaux, gentils, adorables même, surtout Arielle, que j'adore, vraiment, cette femme est un modèle pour moi. Je passerais des heures à lui parler, à la regarder rire, bouger, se gratter le nez discrètement, froncer les sourcils gentiment. Elle m'a raconté des histoires formidables, d'une drôlerie incroyable. J'aurais dû les noter en rentrant, mais j'avais trop bu. Ce que j'aime, avec Arielle et ses amis, c'est qu'on se sent dans la lumière. Oui, voilà, c'est ça, c'est une femme qui apporte la lumière, qui vous donne la lumière qu'elle a en elle, c'est merveilleux, ça, c'est la vraie générosité. Dominique m'envoie des photos de moi, il y en a deux ou trois qui sont vraiment bien, je les mettrai sur Facebook. Je ne crois pas en Dieu, enfin je ne crois pas, mais si j'y croyais je lui dirais merci pour la vie que je mène, pour tous ces gens merveilleux qu'il me donne l'occasion de rencontrer, pour le bon vin, pour ce pays si agréable qui est le mien, non, vraiment, je le remercierais, je lui mettrais un cierge à l'église Saint Germain. Mon Dieu je vous admire, même si je ne suis pas certaine de votre existence. Oh je vous admire tellement ! Quand je pense que vous avez créé Christine, cette femme véritablement unique, si talentueuse, que je respecte tant ! Vous lui avez fait un port de reine, car c'est bien une reine, n'est-ce pas, une reine de l'écriture, qui met tout le monde à ses pieds. Oh, bien sûr, il y a tous ces jaloux qui la détestent, mais ça c'est normal, le talent, le génie, ça ne vous fait pas que des amis, n'est-ce pas, c'est comme ça, on ne peut que plaindre ces pauvres gens qui ne voient pas, qui ne comprennent pas, qui n'ont pas suffisamment de sensibilité pour la comprendre, pour goûter sa littérature comme il se doit. Heureusement, à moi, vous avez bien voulu donner ce don d'admirer, de sentir, cet enthousiasme qui fait si cruellement défaut aux pauvres jaloux. Oh, je ne leur en veux pas, allez, ce n'est pas de leur faute, ils sont nés handicapés, incomplets, ils sont à plaindre, je les plains. Mais je vois Christine qui arrive, Mon Dieu qu'elle est belle, noble, élégante. Malgré le travail de forçat qui est le sien quand elle est en écriture, elle arrive à rester belle, c'est inouï ! Elle approche. Je vous laisse, on se reparle bientôt !!!

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