De quoi parlait-il avec son fils ? De musique. Mozart, Haydn, Beethoven, Schubert… Il n'allait pas au-delà. La musique est ce qui l'a le plus influencé. Ses enfants ont hérité de sa collection de disques. Sa peinture sourit à travers les larmes, comme on le dit de la musique de Mozart. La tristesse n'est jamais loin, mais les couleurs sont les plus belles couleurs qu'on ait vu sur de la toile ou du papier. Comme tous les plus grands artistes, il n'a jamais pensé se couper de la tradition, de l'art qui l'a précédé. C'est parce qu'il ne voulait pas mutiler la figure humaine qu'il a opté pour l'abstraction, mais aussi parce que seule l'abstraction lui permettait de philosopher en peinture.